• Election du candidat de l’extrême droite Bolsonaro au Brésil avec 55% des voix contre le candidat de gauche Haddad

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L’arrivée au Brésil, dixième puissance économique mondiale, d’un président ouvertement raciste, fasciste, xénophobe, nostalgique de la dictature qui promet d’exterminer l’opposition de gauche, va créer un climat tendu dans ce pays qui est déjà particulièrement violent avec  60 000 morts chaque année.

Ce vote aura des conséquences dans toute l’Amérique Latine où l’extrême droite est en train de prendre sa revanche avec le soutien de l’armée, des marchés financiers, des oligarchies terriennes et aussi les classes aisées, contre les politiques qui tentaient de réduire les inégalités et la pauvreté.

Il s’inscrit dans la montée des thèses réactionnaires à travers le monde et l’installation de gouvernements ou de partis dans de nombreux pays d’extrême droite.

Les premiers à féliciter Bolsonaro : Trump, Salvini, le Rassemblement National, …et Netanyahou…et  toute la fachosphère.

Les progressistes brésiliens et les minorités dans ce pays devront résister et doivent pouvoir trouver des soutiens parmi tous les défenseurs des droits humains et de la paix à travers le monde.

Ils auront,  et nous avec,  besoin  de s’interroger pourquoi  une partie de la société soutient des politiques aussi dangereuses, contraire à leurs intérêts,  pourquoi l’attrait des régimes autoritaires, populistes, nationalistes, intolérants, peuvent s’imposer si facilement ?

Ceux qui prétendent rétablir l’ordre, pourfendre l’incurie des gouvernements en place, ne sont que les instruments  des politiques  économiques et financières  qui provoquent les crises et les inégalités  et  ils  veulent aller encore plus loin dans le néolibéralisme sans entrave.

Il ne faut donc pas seulement se battre pour  des valeurs éthiques et morales mais aussi sur le terrain social et économique, pour la satisfaction des besoins sociaux, contre les inégalités grandissantes entre les revenus  du capital et du travail, contre l’impunité des marchés financiers et les oligarchies,….

Plus que jamais le concept de culture de paix doit être au cœur de nos actions sur les huit domaines qui le fondent, car il ne peut pas y avoir de paix sans justice, sans développement durable, sans recul des inégalités.

Le livre blanc de la paix constitue à cet égard, un précieux outil qui mérite d’être largement utilisé et diffusé.