pour en finir avec les guerres
et les armes nucléaires
Les pacifistes audois s’étaient donné rendez-vous au lac de la Cavayère le dimanche 5 août pour leur traditionnelle marche de la paix afin de commémorer, comme chaque année, les bombardements atomiques d’Hiroshima et Nagasaki qui rasèrent les villes nippones les 6 et 9 août 1945.
Le soleil tapait déjà fort lorsque la petite troupe, qui comprenait la conseillère régionale Mylène Vesentini, s’est élancée autour du plan d’eau avec de nombreux drapeaux aux couleurs de la paix, suscitant la curiosité et des échanges amicaux avec des promeneurs.
A l’issu de leur périple, quelques marcheurs.euses n’ont pas hésité à piquer une tête dans le lac, puis tous se sont retrouvés au complexe sportif de Palaja pour le piquenique convivial et l’après-midi récréatif, rejoints par madame Tamara Rivel, conseillère départementale venue saluer les pacifistes et leur apporter un message de soutien de la part du Conseil Départemental audois.
Avant de passer aux agapes, au nom du comité de paix audois, Marc Fraisse a rappelé le sens de cette journée qui participe à la campagne pour l’élimination des armes nucléaires comme le demande de nombreuses ONG et personnalités, ainsi que les 122 pays qui ont signé un traité dans ce sens à l’ONU en juillet 2017.
Cette campagne se trouve légitimée par l’octroi du prix Nobel de la Paix à la coordination internationale (ICAN) qui milite depuis des années pour un traité international interdisant ces armes de destruction massives.
Marc Fraisse a rappelé également que le Mouvement de la Paix fêtait ses 70 ans cette année. Il est né au lendemain de la guerre sous l’impulsion d’un groupe de résistants décidés d’agir contre le fléau de la guerre et faire triompher la paix par le droit et le respect des droits humains.
Dans ce monde tourmenté et instable la lutte pour la paix reste d’une grande actualité. De nombreux conflits, notamment dans le Proche et Moyen Orient retiennent notre attention comme en Syrie ou en Palestine où la population, privée d’Etat depuis 70 ans et de ses droits élémentaires, vit sous l’occupation israélienne.
Le restant de la journée s’est déroulé dans un climat plus festif avec le duo « Elle et J » et son répertoire évoquant l’amitié, les valeurs humaines, l’engagement militant, en empruntant au Jazz, au blues, à la country et la chanson française. Tamara Rivel a remis à chaque participant.te un cadeau du conseil général et les organisateurs un sac garni en souvenir de cette journée fraternelle.
Jacques Obriet